SCÈNES DE LA
VIE CONJUGALE



Ingmar Bergman
Mise en scène de Myriam Saduis


En 1973, Ingmar Bergman réalise pour la télévision les six épisodes des Scènes de la vie conjugale. 
Il y dresse la cartographie d’une conjugalité « idéale », jetée dans le feu de la rupture.

Hagai Levi duplique la série en 2020, avec les mêmes mouvements, mais en inversant les rôles : 
cette fois ce n’est plus l’homme qui part, mais la femme qui jette la foudre. 

Dans sa propre version des Scènes, Myriam Saduis alterne et superpose les deux situations, 
convoquant le public au cœur d’un infernal laboratoire : 
toute la palette des idéologies genrées est décodée à travers le clignotement des places.

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Théâtre Océan Nord
du 12 au 16 septembre
et du 19 au 23 septembre 2023








Photos de plateau de Marie-Françoise Plissart

SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE
[distribution & crédits]

Adaptation & mise en scène : Myriam Saduis 

Avec 

Nicolas Arancibia, Marion Eudes, Mathilde Marsan, Laure Valentinelli, Yoann Zimmer

Assistante à la mise en scène : Murielle Texier
Images : Marie-Françoise Plissart
Scénographie & costumes : Irma Morin
Lumières : Nathanaël Docquier
Création sonore : Jean-Luc Plouvier(*)
Vidéaste : Joachim Thôme
Mouvement : Sarah Deppe
Ingénieur son : Florent Arsac
Conseillère dramaturgique : Valérie Battaglia
Chargé de production : Patrice Bonnafoux
Maquillage et coiffure : Katja Piepenstock
Atelier costumes : Rose Eloy, Rémi Vergnanini
Atelier scéno : Maureen Bator, Flora Hubot, Chloé Jacqmotte, Lucas Rodot
Assistante au son ad interim : Célia Naver

(*) Avec des contributions de John Dowland, Wolfgang A. Mozart, R.E.M, Véronique Sanson et Cassandra Wilson

Remerciements à Valentina et Isidora Padilla Olivares Birgé (les enfants), Thierry Lebrun, Lukas Pairon, Michèle Vanvlasselaer

La pièce d’Ingmar Bergman est représentée par l’agence Drama – Suzanne Sarquier – www.dramaparis.com

Coproduction : Compagnie Défilé, Théâtre Océan Nord, maison de la culture de Tournai/maison de création, La Coop asbl et Shelter Prod.

Soutiens : Fédération Wallonie-Bruxelles-service Théâtre, taxshelter.be, ING, Tax- Shelter du Gouvernement fédéral belge, Centre des arts scéniques, COCOF (Fonds d’Acteurs)

SCÈNES DE LA
VIE CONJUGALE
[PRESSE]


DIANE DELANGRE, RTBF
13 septembre 2023


Le Théâtre Océan Nord ouvre sa saison avec une pièce qui fait mouche et qui ne manquera pas de bousculer les pensées.[...]

Entourée d’une équipe de jeunes artistes (25-30 ans), la metteuse en scène a su nourrir le travail de leur regard, écho d’une jeune génération animée par ses propres ressentis et contradictions. Évitant le piège du théâtre réaliste, elle insuffle du mouvement et de la spontanéité pour donner de l’espace à l’expression des corps et des émotions. Le travail est payant et fait naître des instants suspendus dans le temps. 
>LIEN

CHRISTIAN JADE in OUVRIR L'OEIL
15 septembre 2023


[...] J’ai rarement vu en si peu de temps une analyse aussi féroce du couple et du système impossible qui l’enferme (fidélité, obligations parentales, surveillance familiale et sociale) vu de deux points de vue genrés, féminin et masculin, sans l’ombre d’une démonstration didactique. L ’évidence de l’égalité dans le malheur du carcan conjugal est prouvée en toute légèreté, sans insistance, avec humour même. Un beau défi magistralement relevé par Myriam Saduis.

Un texte rythmé par cinq étonnants jeunes interprètes pour la plupart des étudiants à l’ESACT de Liège, qui sortent du naturalisme instinctif de ce texte réaliste et se plient parfaitement à sa perpétuelle déconstruction/reconstruction. Un bel esprit de groupe et une fine approche personnelle animent Laure Valentinelli, Nicolas Arancibia, Marion Eudes, Mathilde Marsan et Yoann Zimmer. Une performance virtuose qui nous offre un texte classique de Bergman adapté subtilement à notre époque par Myriam Saduis. 
>LIEN

LAURENCE BERTELS, LA LIBRE,
16 Septembre 2023

[...] Dans un véritable exercice de style inspiré de son travail avec les étudiants et étudiantes en art dramatique à l’Esact, à Liège, Myriam Saduis alterne les points de vue masculin et féminin pour rejouer la même scène : celle, cruciale, de la rupture. [...] Ces variations très cinématographiques, rigoureusement mises en scène et croisées servent le propos, interrogeant autrement le rapport de forces au sein d’un couple, plus que jamais microcosme de la société. On n’en sort pas indemne et on court revoir la série originelle.

SABINE RINGELHEIM & CHARLOTTE MARÉCHAL in LE BRUNCH (radio, BX1)
15 septembre 2023


"Cette révolution est encore jeune". 


VIRGINIE JORTAY, chronique pour LES GRENADES, RTBF
18 septembre 2023


On est d’abord frappé par la jeunesse des acteur·ices qui contraste grandement avec l’image des versions de Bergman et Levi. [...] Ces jeunes comédiens nous emportent comme s’ils étaient des vecteurs d’une machine à penser. Loin de présenter des thèses ou d’affirmer des vérités, cette nouvelle version des Scènes de la vie conjugale met le public au travail. [...]

Virtuose. Résolument aujourd’hui, ces Scènes de la vie conjugale à l’ère de Mona Chollet, de Monique Wittig et de Gloria Steinem… une proposition forte à ne pas manquer. Pensez, foncez.


CAROLINE VEYT, La Matinale, RTBF,
19 septembre 2023


Le spectacle ne s’arrête pas au récit d’une ruture ou au texte de Bergman : il interroge le regard que nous portons, nous spectateurs, sur une telle situation.
>LIEN 


SCREENSHOT, magazine bimensuel de Radio Panik, reçoit Myriam Saduis
17 septembre 2023

"L'intime est politique : cela a été la grande revendication féministe [...] Il n'est peut-être pas intéressant d'inverser les places et de faire des femmes des hommes comme les autres.  Sans doute faut-il changer tout le texte."  (M.S.)


DIDIER BÉCLARD, Le Suricate Magazine [notation : 9/10] 
22 septembre 2023
 

Myriam Saduis a travaillé sur ces variations avec des jeunes comédiennes et comédiens âgés entre 25 et 30 ans, issus pour la plupart de l'Esact à Liège : Nicolas Arancibia, Marion Eudes, Mathilde Marsan – particulièrement impressionnante dans une scène de colère – Laure Valentinelli et Yoann Zimmer. Cette nouvelle génération pose la question des rapports de force et de l'égalité des genres de façon plus affirmée que les précédentes. « Elle interroge sur les rapports interpersonnels, explique la metteuse en scène, et souhaite en créer de nouveaux. »
>LIEN

NAISY & LOOS, La Conspiration des Planches, Radio Campus,
20 septembre 2023


Myriam Saduis est une metteuse en scène du décalage : je prends du matériel et je le mets un peu de travers. [...] Il y a un souci du détail dans toutes les dimensions qui font le théâtre, que ce soit dans les couleurs, la scénographie 'ligne claire', l'interprétation, les photos très léchées de Marie-Françoise Plissart qui rappellent le cinéma de Bergman — tout est maîtrisé. Cette maestria offre aux amateurs de théâtre le plaisir de découvrir la perfection dans l'art de jouer une scène.  
 

FRANCOISE NICE,  journaliste, sur son fil Facebook, 
23 septembre 2023

Un bijou.
Le jeu des cinq comédiens, tout jeunes encore et la façon dont Myriam Saduis les a dirigés et mis en scène pour nous jouer une double partition des « Scènes de la vie conjugale » d’Ingmar Bergman sont de toute finesse, force et beauté. [...] Un bijou qui mêle habilement le réalisme de la comédie dramatique, le principe de la duplication, la répétition, les jeux de symétrie ou de décalage qui amènent réflexion critique. Et encore, des pincées d’humour, et des scènes oniriques ou cauchemardesques, venues de l’inconscient, de l’imaginaire. [...] Tout cela concourt à valoriser le travail, l’esprit, la sensibilité des 5 jeunes comédiens. Il faut voir le sourire qu’iels ont au moment des applaudissements. Et comme on les comprend.

 






SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE
[dossier de presse]


Le dossier de presse est accessible via ce lien.

Version du 12 septembre 2023.

 

FINAL CUT




Conception et écriture : Myriam Saduis
Collaboration à la mise en scène : Isabelle Pousseur
Avec Myriam Saduis et Pierre Verplancken ou Olivier Ythier
Voir la distribution complète et la revue de presse
Premières à Océan Nord, Bruxelles : du 16 au 23 novembre | du 7 au 9 décembre 2018

Prix MAETERLINCK 2019, Belgique : meilleur spectacle et meilleure actrice.

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« Supportez d’être appelée une nerveuse. Vous appartenez à cette famille magnifique et lamentable qui est le sel de la terre. »
(Le docteur du Boulbon dans Le Côté de Guermantes, Marcel Proust)

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Final Cut
est un projet construit autour de mon histoire familiale.

Pour l’expliquer, je dois commencer avec l’histoire d’un malheur,
(et pas spécialement rare, somme toute),
celui d’avoir eu une mère à la fois merveilleuse et paranoïaque, au sens clinique du terme
(en mots de tous les jours : une folle).
Quant au père : « disparu », rayé de la carte par ma mère...

... et ce jusqu’à son nom : Saâdaoui,

qu’elle refusait que je porte (pour m’en fabriquer un autre, celui qui signe ce texte [1]).

Elle a occupé toute la scène,
cette folie maternelle, toute la scène de mon enfance et de mon adolescence.
Mon père se tenait là, comme flouté.
Comme ces négatifs photographiques que ma mère, après en avoir déchiré toutes les épreuves,
toutes les images de leur couple, n’avait pu se résoudre à jeter
(et je les avais trouvés ; longues heures passées en cachette,
à force d’efforts tenaces sous la lampe du salon, à faire surgir une forme amicale de ces ombres noires et blanches
qui donnaient au visage de mon père l’apparence d’un spectre).
Il est vrai : ma mère l’avait refoulé aux frontières, ce spectre.
C’était un homme étranger, sans visa et sans appuis.

Nous étions en pleine décolonisation

(je suis née en 1961),
mais l’histoire des hommes m’était voilée par la folle occupation du plateau par ma mère
(je dirai plus loin comment et pourquoi s’opéra un changement de focale hors du familial, dans un fracas de foudre).

La part de l’Histoire est celle-ci :
Les membres de ma famille grand-maternelle italienne, colons en Tunisie durant le protectorat français,
buvaient comme l’eau fraîche le racisme insu et ordinaire du colonisateur
(tel qu’on le ré-entend aujourd’hui, d’ailleurs, comme « coulant de source »).
L’amour de ma mère pour Bechir Saâdaoui fut vécu comme une transgression insupportable,
un geste de haute trahison.
Elle renonça rapidement. Moi, j’avais surgi dans l’intervalle.

Enfant de la transgression,

je participais donc de la contre-nature
(et, tandis que mon père était out of place, moi j’étais out of name).

L’affection familiale à mon égard
était profonde, mais labourée par un mouvement perpétuel d’effacement,
escamotant toutes les traces de l’origine bâtarde
(et donc : la folie de ma mère, et jusqu’au contenu textuel de ses délires
— choses très méticuleuses que les délires [2] — participait de l’inlassable histoire de l’impérialisme).

J’aurais pu disparaître.

J’aurais pu disparaitre. Mais j’ai conquis le final cut (je dirai donc comment)
et dès lors je raconterai cette histoire — non pas le malheur, non ! —
dont je fais une déconstruction, un montage, une fiction plus vraie que vraie.

Il aura fallu un long chemin
(appelons-le sans modestie : une odyssée), le long chemin qu’est une psychanalyse
pour atteindre soudainement un instant de fulgurance
(qui rend cette discipline cousine de l’art) :
ma mère, mon père et moi avions aussi été pris dans le flux de l’Histoire, qui déchira leur amour.
J’ai noté les séances en sortant du cabinet, durant toute l’odyssée
(pas de simples notes, plutôt une tentative de retranscription de ce qui s’était dit et ressenti,
une tentative de capture de ce qui se pensait sans être dit, à laquelle s’ajoutaient les récits de rêves,
les associations, les fièvres, les interventions de l’analyste).
Ce que j’en raconte n'est donc jamais ce qui s’y est passé et pourtant tout a eu lieu ainsi.

Le mot spectacle ne convient pas tout à fait
(ni sans doute le mot performance).
Peut-être le mot intervention, artistique ou poétique, ouvre-t-il un certain champ :
en équilibre instable entre une conférence historique et le récit comique d’une vie
(oui, j’oubliais de le mentionner, car cette tragédie contient une drôlerie féroce).
Mon partenaire Pierre Verplancken, familier de mes spectacles, est « l’acteur »,
celui qui court avec moi après une forme paradoxale de vérité, une « vérité à structure de fiction » —
une forme qui cherche sa place et son nom, comme le sujet qui la produit,
une forme dont on ne sait ni le début ni la fin et dont le modèle est sans doute la spirale —
la spirale qui dit comme on sait : eadem mutata resurgo, « déplacée, je réapparais à l'identique ».

Il y a des chansons dans Final Cut.
Ma mère chantait beaucoup, et très bien.
L’histoire secrète, jamais dite et effacée, surgissait entre nous par des fragments de chansons ;
tandis qu’elle fredonnait Barbara « Dis , quand reviendras-tu ? »,
je chantonnais « Mon père, mon père... Il pleut sur Nantes ».
Des chansons, donc, dont des tubes, car ce sont les tubes qui disent l’époque telle qu’elle se vit,
ignorante d’elle-même et qui danse.
Myriam Saduis

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NOTES

[1]  Voir la loi du 25 octobre 1972 relative à la francisation des noms et prénoms, toujours en vigueur.

[2] « Le paranoïaque rebâtit l'univers, non pas à la vérité plus splendide, mais du moins tel qu'il puisse de nouveau y vivre. Il le rebâtit au moyen de son travail délirant. Ce que nous prenons pour une production morbide, la formation du délire, est en réalité une tentative de guérison, une reconstruction. »
Sigmund FREUD, Cinq psychanalyses, 1911, PUF.


©Marie-Françoise Plissart


PRIX MAETERLINCK
2019

La cérémonie des  « Prix Maeterlinck de la Critique », organisée par l’ensemble de la presse belge francophone, s'est tenue le 23 septembre 2019 au Théâtre National de Belgique. Deux prix ont été attribués à Final Cut : celui du « meilleur spectacle » de la saison 2018-19, et et le prix de la « meilleure actrice » pour Myriam Saduis.

Lire : l'article de Christian Jade sur le site de la RTBF ; 
l'article de Marie Baudet pour la Libre Belgique.


ENTRETIENS & ANALYSES
[final cut]




Laurent Ancion
Entretien avec Myriam Saduis


« C’est comme dans le Kintsugi japonais, qui est l’art de réparer un objet brisé avec de l’or. On ne cache pas les brisures : on les illumine.
>LIRE sur ce site


Seloua Luste Boulbina
Laboratoire central (au sujet de Final Cut)

« De quoi s’agit-il ? D’un dépaysement intégral qui concerne et le pays et la langue et le père et la mère et le nom.
>LIRE sur ce site



Aristide Bianchi
À propos d'un spectacle : Final cut


« Il y a, à travers tout cela, un plaisir de l’intelligence, plaisir à avancer un tant soit peu dans la compréhension du très difficile [...].
>LIRE sur ce site



Alice Cherki
Note sur Final Cut


« ... nul ne peut [en] sortir indemne.
>LIRE sur ce site



Tania Markovic
Entretien avec Myriam Saduis


« La marge de manœuvre est étroite, on ne peut pas recommencer un nouveau film, mais on peut faire un autre montage, réarticuler les évènements, poser un nouveau regard.
>LIEN sur le site de la RTBF










DISTRIBUTION
ET CREDITS
[final cut]

Avec
Myriam Saduis et Pierre Verplancken ou Olivier Ythier

Conception et écriture : Myriam Saduis
Collaboration à la mise en scène : Isabelle Pousseur
Conseillers artistiques : Magali Pinglaut et Jean-Baptiste Delcourt

Création lumière : Nicolas Marty
Création vidéo : Joachim Thôme
Création sonore : Jean-Luc Plouvier
(avec des extraits musicaux de Michel Legrand, Mick Jagger / Keith Richards, Amir ElSaffar)
Ingénieur du son et régisseur vidéo : Florent Arsac
Régie lumière : Nathanaël Docquier
Mouvement : Nancy Naous
Création des costumes : Leila Boukhalfa
Collaboration à la dramaturgie : Valérie Battaglia
Construction : Virginie Strub
Maquillage et coiffure : Katja Piepenstock

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Production Théâtre Océan Nord
Coproduction Défilé a.s.b.l., la Coop asbl, FWB CAPT Service du Théâtre
Soutiens Fédération Wallonie-Bruxelles, Shelterprod, Taxshelter.be, ING,
Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge

Diffusion [pour professionnels uniquement] diffusion@myriamsaduis.be,
 +32 496 81 70 00
Final Cut a été créé en novembre 2018, au Théâtre Océan Nord à Bruxelles, dans le cadre du Festival Mouvements d’identité initié par Isabelle Pousseur, directrice du théâtre.


PRESSE
[final cut]


L'Humanité, Marina Da Silva

On est happé et touché par les multiples visages de Myriam Saduis, d’abord enfant, femme, mère à son tour, témoin et pédagogue. On la voit se transformer physiquement, passer d’une tension qui donnerait presque une raideur à son corps, à une danse d’exorcisme où elle convoque la figure d’Ulrike­ Meinhof dans un chant protestataire qui fait le procès de l’impérialisme. Plus loin, l’autrice, actrice et metteuse en scène – qui se sert des outils de la dialectique et de l’analyse pour faire un théâtre qui secoue – adapte une dernière scène de la Mouette qui met Arkadina face à son fils Kostia après sa tentative de suicide. Elle y cherche, avec un partenaire d’exception, Pierre Verplancken (en alternance avec Olivier Ythier) plusieurs entrées et interprétations. C’est un moment de grâce. Une métaphore du travail d’orfèvre de Myriam Saduis. Un nom qu’on n’est pas près d’oublier.
(7 novembre 2022)

Télérama, Joëlle Gayot

L’actrice trace le portrait d’une France hantée jusqu’à l’abjection par ses élans colonialistes. Si la résilience a un nom, c’est celui de Myriam Saduis.
(13 septembre 2022)

Le Canard enchaîné, Mathieu Perez

C'est un spectacle sur la force vitale, la recherche des racines. D'une rare délicatesse.
(7 septembre 2022)

Le Monde, Fabienne Darge

Partant du plus intime, Myriam Saduis tisse avec une constante justesse de ton un spectacle bouleversant sur la manière dont l’histoire, en l’occurrence celle de la colonisation, peut briser la raison des individus
(26 juillet 2019, « Nos 20 spectacles préférés à découvrir ces prochains mois en tournée »)

Le Figaro, Etienne Sorin

Une recherche de la vérité non dénuée d’humour et surtout bouleversante.
(12 juillet 2019)

La Vie, Hugues Le Tanneur

La force étonnante de Final Cut naît de cette quête à la fois contrariée et obstinée d'une enfant.
(29 septembre 2022)

Le Club de Mediapart, Jean-Pierre Thibaudat

Folie que celle de ces jeux troubles de double creusant le doute et la folie. Ainsi ces moments extraordinaires où l’actrice Myriam Saduis, au profil volontaire et à la voix affirmée, casse son corps et prend une toute autre voix sortie de ses entrailles, pour chanter des bouts de mélodie de Barbara (« dis quand reviendras-tu ? » par exemple) que lui fredonnait sa mère. [...] Tout le spectacle est ainsi construit, monté peut on dire, passant de l’intime à l’historique, de la quête à l’introspection, de la confession personnelle à la construction théâtrale. [...] Chaque ouverture de tiroir est une flèche acérée.
(7 juillet 2019)

L'Echo, Aliénor Debrocq

Arpentant le plateau seule ou en compagnie de son complice, Pierre Verplancken, la comédienne ne se laisse pas distraire: question de vie ou de mort, cette quête identitaire l’habite tout entière et nous entraîne avec elle jusqu’au dernier soupir d’un récit à la fois documentaire et bouleversant, dont elle finira par conquérir le «final cut», assumant la part de montage, donc de fiction, inhérente à toute entreprise narrative. Un émerveillement.
(17 janvier 2022)

Orient XXI, La Lettre

Une petite merveille.
(Novembre 2022)

Jeune Afrique, Anne Bocandé

Final Cut nʼest pas un témoignage, cʼest une poétique de résilience et dʼémancipation.
(29 août 2019)
Lire tout l'article

La Terrasse, Agnès Santi

Comme l’indique le titre, après avoir tant subi, c’est elle qui prend la main, qui énonce et structure le récit, et elle le fait avec un talent sûr, avec une vitalité impressionnante, avec un humour mordant [...] Elle agence les fragments éparpillés pour construire un bel édifice, fragile et solide à la fois. 
(15 septembre 2019)
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Politis, Anaïs Heluin

Dans le noir, rallumer la lumière.
Dès [les] premiers mots prononcés par Myriam Saduis, assise derrière un bureau tout simple, on sent que la parole est pour elle une conquête. [...] Son exploration est devenue au fil des années un passionnant récit-fleuve. [...] Qu’elle soit inspirée d’un fait divers ou qu’elle naisse d’une expérience vécue par celle qui s’en fait la narratrice, la parole au cœur de ces deux spectacles du off [Final Cut et Disparu de Cédric Orain] est animée par une urgence qui se passe de dramatisation. Pas un cri, pas une larme.
(9 juillet 2019)
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Le monde libertaire, Evelyne Tran

Difficile de mesurer le travail entrepris par Myriam Saduis pour mettre à distance sa douleur et s’élever au-dessus du malheur. Il ne s’agit pas de résilience, terme trop galvaudé, mais de prise de conscience.
(14 novembre 2022)

L'Humanité, Muriel Steinmetz (2019)

La fillette que fut Myriam, fruit des amours interdites de l'Italienne et de l'Arabe, revit donc, vêtue comme une poupée, chosifiée, niée, avec 'ces satanés cheveux qui font toujours des nœuds'. [...] Le théâtre, lieu de la parole articulée, installe alors gravement une thérapeutique d'âme où passe le souffle de celui qu'on a voulu effacer.
(11 juillet 2019)
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Le Journal d'Armelle Heliot

Elle sait trop que le théâtre est question de collectif et que, pour donner plus de force à cette histoire si intime et bouleversante, il faut être parfait. [...] La construction du texte est remarquable, comme l’est l’interprète, avec son timbre aux moirures fermes.
(23 juillet 2019)

La Presse (Tunis), Asma Drissi

Final Cut de Myriam Saduis n’est pas un simple récit de vie, c’est un regard juste et distancié, intelligent et bouleversant sur un pan de l’Histoire de la Tunisie et de la France, une période de l’Histoire qui a façonné les territoires aussi bien géopolitique que personnel et émotionnel.
(20 juin 2019)
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Radio Campus Paris

Myriam Saduis en entretien à l'émission >Scènes ouvertes

RFI

Myriam Saduis invitée par Yasmine Chouaki à l'émission >En Sol Majeur

Nominations

Final Cut a été récompensé deux fois aux Prix Maeterlinck 2019 (prix belges de la critique) en tant que
« meilleur spectacle » et  dans la catégorie « meilleure actrice ».

SceneWeb, Palmarès de la décennie

En décembre 2020, Final Cut est nommé à la cinquième place au Palmarès de la décennie du site Sceneweb.fr, section théâtre, ex æquo avec Die Brüder Karamazow de Frank Castorf. 

Frictions, Jean-Pierre Han

Le récit de Myriam Saduis commence par l’annonce d’une « fugue » de sa mère avant qu’elle ne soit retrouvée, enfermée et qu’elle ne meure. Alors seulement sans doute Myriam Saduis, l’enfant née d’une transgression, peut-elle commencer son récit jusqu’à son achèvement (Final cut).
Lire tout l'article

Financial Times, Laura Cappelle

L'une des propositions les plus fortes [du Carthage Dance Festival] était une production théâtrale. L'émouvant Final Cut de Myriam Saduis tresse ensemble l'histoire politique et l'histoire personnelle. [...] Dépourvu de sentimentalisme, le récit s'entrecroise brillamment aux références littéraires. Dans la salle, l'émotion volait haut.
(21 juin 2019)
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Sceneweb.fr, Anaïs Heluin

Si Myriam Saduis a la démarche légère, aérienne, on ne peut pas dire qu’elle danse. [...] Elle fait valser sa mémoire et ses sentiments. Sur un fil, conservant sa force de joie jusque dans les passages les plus sombres de sa traversée, elle réussit à transmettre non seulement une mémoire complexe, mais aussi toute la lutte, tout le travail qu’a nécessité l’écriture du spectacle. Tout le temps et la peine qui font sa valeur, sa beauté.
(21 juin 2019)
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La Libre Belgique, Marie Baudet

De rage et de tendresse
Final Cut se présente à la fois comme une réflexion englobant les remous du XXe siècle, les questions de la construction identitaire, du métissage et de la décolonisation, et comme un thriller plein de rebon­dissements. Où l’on croise la folie, la fragilité, la quête de soi, l’adoles­cence rebelle, Les Parapluies de Cherbourg et Barbara, Racine et Marguerite Duras. Et La Mouette, dans un salut aussi brillant que subtil au théâtre. 
(20 novembre 2018)
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Agence France Presse

Les plaies du passé colonial français refont surface à Avignon. A Avignon, deux pièces coup de poing, l'une autobiographique, l'autre fictive, mêlent l'intime et le politique pour raconter comment des traumatismes historiques comme la bataille de Bizerte ou le massacre d'Algériens à Paris en octobre 1961, ont fait éclater irrémédiablement des familles mixtes.
(16 juillet 2019)
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Le Soir, Catherine Makereel

«Final Cut» ou l’empire d’une mère
[...] Au-delà du travail sur soi, c’est une troublante et poignante œuvre d’art que développe Myriam Saduis avec une distanciation étonnante, un humour improbable, des mises en abyme tchékhoviennes et des balises historiques et littéraires fascinantes. Sur un plateau dépouillé, avec un bureau pour seul accessoire, l’artiste nous happe d’emblée grâce à son regard hypnotique et autoritaire, où l’on perçoit déjà les gouffres d’une enfance pleine de trous.
(19 novembre 2018)
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RTBF, Christian Jade

Un grand moment de théâtre. ★★[...] Au total une confession lucide, sans exhibitionnisme, sur une douleur lentement maîtrisée, une réflexion toujours actuelle sur le racisme ordinaire et un art, impressionnant, du récit et de la présence scénique. Chapeau !
(19 novembre 2018)
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Demandez le programme, Didier Béclard

[...] Myriam Saduis se dévoile littéralement dans ce spectacle où elle fait montre de ses talents d’auteure (on le savait déjà), de comédienne et, plus surprenant, de chanteuse.
(20 novembre 2018)
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M La Scène [blog], Marie-Laure Barbaud

Avec aisance, humour, maîtrise du geste dans l’espace, la comédienne amène le spectateur, captivé, jusqu’à la révélation ultime.
(20 juillet 2019)
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Axelle Magazine, n°213, Véronique Laurent

Cartographies
La pièce dessine, scène par scène, comme des calques que l’on superpose, des cartographies de territoires, géopolitiques, sociaux et personnels. [...] Un récit raconté et joué par une comédienne et metteuse en scène puissante, forte et fragile, rejointe dans la seconde partie par le comédien Pierre Verplancken.
(Novembre 2018)
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BX1 Télévision, Le Courrier Recommandé, David Courier*

(16 novembre 2018)
Voir l'émission

Art Mouvants (web), Sophie Trommelen

Final cut est le montage pas à pas d'épisodes fracturés.
(9 septembre 2022)

Critique théâtre clau (web), Claudine Arrazat

[...] comme on construit une maison où l’on peut vivre en paix.
(9 septembre 2022)
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