PRESSE
[final cut]


L'Humanité, Marina Da Silva

On est happé et touché par les multiples visages de Myriam Saduis, d’abord enfant, femme, mère à son tour, témoin et pédagogue. On la voit se transformer physiquement, passer d’une tension qui donnerait presque une raideur à son corps, à une danse d’exorcisme où elle convoque la figure d’Ulrike­ Meinhof dans un chant protestataire qui fait le procès de l’impérialisme. Plus loin, l’autrice, actrice et metteuse en scène – qui se sert des outils de la dialectique et de l’analyse pour faire un théâtre qui secoue – adapte une dernière scène de la Mouette qui met Arkadina face à son fils Kostia après sa tentative de suicide. Elle y cherche, avec un partenaire d’exception, Pierre Verplancken (en alternance avec Olivier Ythier) plusieurs entrées et interprétations. C’est un moment de grâce. Une métaphore du travail d’orfèvre de Myriam Saduis. Un nom qu’on n’est pas près d’oublier.
(7 novembre 2022)

Télérama, Joëlle Gayot

L’actrice trace le portrait d’une France hantée jusqu’à l’abjection par ses élans colonialistes. Si la résilience a un nom, c’est celui de Myriam Saduis.
(13 septembre 2022)

Le Canard enchaîné, Mathieu Perez

C'est un spectacle sur la force vitale, la recherche des racines. D'une rare délicatesse.
(7 septembre 2022)

Le Monde, Fabienne Darge

Partant du plus intime, Myriam Saduis tisse avec une constante justesse de ton un spectacle bouleversant sur la manière dont l’histoire, en l’occurrence celle de la colonisation, peut briser la raison des individus
(26 juillet 2019, « Nos 20 spectacles préférés à découvrir ces prochains mois en tournée »)

Le Figaro, Etienne Sorin

Une recherche de la vérité non dénuée d’humour et surtout bouleversante.
(12 juillet 2019)

La Vie, Hugues Le Tanneur

La force étonnante de Final Cut naît de cette quête à la fois contrariée et obstinée d'une enfant.
(29 septembre 2022)

Le Club de Mediapart, Jean-Pierre Thibaudat

Folie que celle de ces jeux troubles de double creusant le doute et la folie. Ainsi ces moments extraordinaires où l’actrice Myriam Saduis, au profil volontaire et à la voix affirmée, casse son corps et prend une toute autre voix sortie de ses entrailles, pour chanter des bouts de mélodie de Barbara (« dis quand reviendras-tu ? » par exemple) que lui fredonnait sa mère. [...] Tout le spectacle est ainsi construit, monté peut on dire, passant de l’intime à l’historique, de la quête à l’introspection, de la confession personnelle à la construction théâtrale. [...] Chaque ouverture de tiroir est une flèche acérée.
(7 juillet 2019)

L'Echo, Aliénor Debrocq

Arpentant le plateau seule ou en compagnie de son complice, Pierre Verplancken, la comédienne ne se laisse pas distraire: question de vie ou de mort, cette quête identitaire l’habite tout entière et nous entraîne avec elle jusqu’au dernier soupir d’un récit à la fois documentaire et bouleversant, dont elle finira par conquérir le «final cut», assumant la part de montage, donc de fiction, inhérente à toute entreprise narrative. Un émerveillement.
(17 janvier 2022)

Orient XXI, La Lettre

Une petite merveille.
(Novembre 2022)

Jeune Afrique, Anne Bocandé

Final Cut nʼest pas un témoignage, cʼest une poétique de résilience et dʼémancipation.
(29 août 2019)
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La Terrasse, Agnès Santi

Comme l’indique le titre, après avoir tant subi, c’est elle qui prend la main, qui énonce et structure le récit, et elle le fait avec un talent sûr, avec une vitalité impressionnante, avec un humour mordant [...] Elle agence les fragments éparpillés pour construire un bel édifice, fragile et solide à la fois. 
(15 septembre 2019)
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Politis, Anaïs Heluin

Dans le noir, rallumer la lumière.
Dès [les] premiers mots prononcés par Myriam Saduis, assise derrière un bureau tout simple, on sent que la parole est pour elle une conquête. [...] Son exploration est devenue au fil des années un passionnant récit-fleuve. [...] Qu’elle soit inspirée d’un fait divers ou qu’elle naisse d’une expérience vécue par celle qui s’en fait la narratrice, la parole au cœur de ces deux spectacles du off [Final Cut et Disparu de Cédric Orain] est animée par une urgence qui se passe de dramatisation. Pas un cri, pas une larme.
(9 juillet 2019)
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Le monde libertaire, Evelyne Tran

Difficile de mesurer le travail entrepris par Myriam Saduis pour mettre à distance sa douleur et s’élever au-dessus du malheur. Il ne s’agit pas de résilience, terme trop galvaudé, mais de prise de conscience.
(14 novembre 2022)

L'Humanité, Muriel Steinmetz (2019)

La fillette que fut Myriam, fruit des amours interdites de l'Italienne et de l'Arabe, revit donc, vêtue comme une poupée, chosifiée, niée, avec 'ces satanés cheveux qui font toujours des nœuds'. [...] Le théâtre, lieu de la parole articulée, installe alors gravement une thérapeutique d'âme où passe le souffle de celui qu'on a voulu effacer.
(11 juillet 2019)
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Le Journal d'Armelle Heliot

Elle sait trop que le théâtre est question de collectif et que, pour donner plus de force à cette histoire si intime et bouleversante, il faut être parfait. [...] La construction du texte est remarquable, comme l’est l’interprète, avec son timbre aux moirures fermes.
(23 juillet 2019)

La Presse (Tunis), Asma Drissi

Final Cut de Myriam Saduis n’est pas un simple récit de vie, c’est un regard juste et distancié, intelligent et bouleversant sur un pan de l’Histoire de la Tunisie et de la France, une période de l’Histoire qui a façonné les territoires aussi bien géopolitique que personnel et émotionnel.
(20 juin 2019)
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Radio Campus Paris

Myriam Saduis en entretien à l'émission >Scènes ouvertes

RFI

Myriam Saduis invitée par Yasmine Chouaki à l'émission >En Sol Majeur

Nominations

Final Cut a été récompensé deux fois aux Prix Maeterlinck 2019 (prix belges de la critique) en tant que
« meilleur spectacle » et  dans la catégorie « meilleure actrice ».

SceneWeb, Palmarès de la décennie

En décembre 2020, Final Cut est nommé à la cinquième place au Palmarès de la décennie du site Sceneweb.fr, section théâtre, ex æquo avec Die Brüder Karamazow de Frank Castorf. 

Frictions, Jean-Pierre Han

Le récit de Myriam Saduis commence par l’annonce d’une « fugue » de sa mère avant qu’elle ne soit retrouvée, enfermée et qu’elle ne meure. Alors seulement sans doute Myriam Saduis, l’enfant née d’une transgression, peut-elle commencer son récit jusqu’à son achèvement (Final cut).
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Financial Times, Laura Cappelle

L'une des propositions les plus fortes [du Carthage Dance Festival] était une production théâtrale. L'émouvant Final Cut de Myriam Saduis tresse ensemble l'histoire politique et l'histoire personnelle. [...] Dépourvu de sentimentalisme, le récit s'entrecroise brillamment aux références littéraires. Dans la salle, l'émotion volait haut.
(21 juin 2019)
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Sceneweb.fr, Anaïs Heluin

Si Myriam Saduis a la démarche légère, aérienne, on ne peut pas dire qu’elle danse. [...] Elle fait valser sa mémoire et ses sentiments. Sur un fil, conservant sa force de joie jusque dans les passages les plus sombres de sa traversée, elle réussit à transmettre non seulement une mémoire complexe, mais aussi toute la lutte, tout le travail qu’a nécessité l’écriture du spectacle. Tout le temps et la peine qui font sa valeur, sa beauté.
(21 juin 2019)
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La Libre Belgique, Marie Baudet

De rage et de tendresse
Final Cut se présente à la fois comme une réflexion englobant les remous du XXe siècle, les questions de la construction identitaire, du métissage et de la décolonisation, et comme un thriller plein de rebon­dissements. Où l’on croise la folie, la fragilité, la quête de soi, l’adoles­cence rebelle, Les Parapluies de Cherbourg et Barbara, Racine et Marguerite Duras. Et La Mouette, dans un salut aussi brillant que subtil au théâtre. 
(20 novembre 2018)
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Agence France Presse

Les plaies du passé colonial français refont surface à Avignon. A Avignon, deux pièces coup de poing, l'une autobiographique, l'autre fictive, mêlent l'intime et le politique pour raconter comment des traumatismes historiques comme la bataille de Bizerte ou le massacre d'Algériens à Paris en octobre 1961, ont fait éclater irrémédiablement des familles mixtes.
(16 juillet 2019)
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Le Soir, Catherine Makereel

«Final Cut» ou l’empire d’une mère
[...] Au-delà du travail sur soi, c’est une troublante et poignante œuvre d’art que développe Myriam Saduis avec une distanciation étonnante, un humour improbable, des mises en abyme tchékhoviennes et des balises historiques et littéraires fascinantes. Sur un plateau dépouillé, avec un bureau pour seul accessoire, l’artiste nous happe d’emblée grâce à son regard hypnotique et autoritaire, où l’on perçoit déjà les gouffres d’une enfance pleine de trous.
(19 novembre 2018)
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RTBF, Christian Jade

Un grand moment de théâtre. ★★[...] Au total une confession lucide, sans exhibitionnisme, sur une douleur lentement maîtrisée, une réflexion toujours actuelle sur le racisme ordinaire et un art, impressionnant, du récit et de la présence scénique. Chapeau !
(19 novembre 2018)
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Demandez le programme, Didier Béclard

[...] Myriam Saduis se dévoile littéralement dans ce spectacle où elle fait montre de ses talents d’auteure (on le savait déjà), de comédienne et, plus surprenant, de chanteuse.
(20 novembre 2018)
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M La Scène [blog], Marie-Laure Barbaud

Avec aisance, humour, maîtrise du geste dans l’espace, la comédienne amène le spectateur, captivé, jusqu’à la révélation ultime.
(20 juillet 2019)
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Axelle Magazine, n°213, Véronique Laurent

Cartographies
La pièce dessine, scène par scène, comme des calques que l’on superpose, des cartographies de territoires, géopolitiques, sociaux et personnels. [...] Un récit raconté et joué par une comédienne et metteuse en scène puissante, forte et fragile, rejointe dans la seconde partie par le comédien Pierre Verplancken.
(Novembre 2018)
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BX1 Télévision, Le Courrier Recommandé, David Courier*

(16 novembre 2018)
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Art Mouvants (web), Sophie Trommelen

Final cut est le montage pas à pas d'épisodes fracturés.
(9 septembre 2022)

Critique théâtre clau (web), Claudine Arrazat

[...] comme on construit une maison où l’on peut vivre en paix.
(9 septembre 2022)
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