AMOR MUNDI

REPRISES en avril et mai 2018 :
Théâtre de Namur [voir les dates] [Website]
Maison de la Culture deTournai [voir les dates] [Website]
Théâtre des Martyrs, Bruxelles [voir les dates] [Website]
AMOR MUNDI (d'après Hannah Arendt)

Conception et mise en scène : Myriam Saduis
Texte de Myriam Saduis et Valérie Battaglia | [>Distribution et crédits]

Myriam Saduis s’entoure d’une exceptionnelle bande d’acteurs et affronte, à travers la figure d’Hannah Arendt, la question de « l’héroïsme intellectuel ». Dans une atmosphère onirique, baignée de murmures, de nuit et de vent, on voit la pensée au travail comme une intuition perforante, traversant les cauchemars et la mélancolie.



«  Au fond, il y a dans Amor mundi quelque chose de plutôt chamanique. [...] Une opération magique contre la mort. [...]
Sensibles, sensuels, rigoureux, ils nous offrent le mystère et la grâce. 
»
Armelle Heliot, Le Figaro, 16 avril 2015

« [...] une maîtrise instinctive de ce qui nous touche en profondeur, entre rêve et réalité, joie de l’instant et nostalgie souterraine. »
Christian Jade, RTBF, 14 septembre 2015

©Matthieu Delcourt
Parce que l'histoire du monde les a confrontés à des questions jusqu'ici inouïes, Hannah Arendt, son mari Heinrich Blücher et leur «tribu» — Hans et Lore Jonas, Mary McCarthy, Robert Gilbert ... — en exil en Etats-Unis, s’efforcent de «penser sans garde-fou».

Quand tout se délite, vient la question : qu’est-ce que penser ? Et d’abord, y faut-il du génie ?

Dans cette méditation tempétueuse où la conférence le dispute au rêve éveillé, où surgissent les morts pour tenir la réplique aux vivants, où même les anges s'en mêlent, se profile une réponse inattendue : oui, le génie de l’amitié. Le génie de la nuit et de son espace, de la turbulente tribu des amis, de l’infini tissage des histoires et des questions, qui tient le chagrin en échec.

A travers cette partition chorale, on «philosophe» d’une manière inédite, physique et onirique. Ceci n’est pas un biopic, un cours, un séminaire — c’est plutôt l’envers du décor. Il est minuit. Le vent souffle. « Nous sommes tombés dans un trou », dit Hannah à son mari. Il va s’agir de se faire la courte échelle jusqu’au matin : «penser».


© Serge Gutwirth (1),   | Jean-Claude Encalado (2) | Matthieu Delcourt (3) | Florence Marchand ( 4)